Le président de la France a présenté le 21 janvier à Saclay sa nouvelle stratégie quantique. Selon lui, la France a besoin de rattraper son retard derrière la Chine, les USA et Singapour. Emmanuel Macron a présenté son plan pour hisser la France parmi les grands pays du quantique. Pour la présentation, il a choisi l’université de Paris-Saclay, plus particulièrement le C2N (centre de nanosciences et de nanotechnologies). C’est un choix significatif vu que l’établissement est particulièrement remarquable dans le domaine des mathématiques.
La France ne veut pas être mise sur le banc de touche dans ce domaine. C’est pour cela qu’elle veut contribuer au développement de ces technologies à fort potentiel et dont la perspective d’avenir est considérable. Le pays aimerait donc être dans une bonne position. À terme, la valeur stratégique de cette voie pourrait avoir des répercussions sur la souveraineté nationale selon le conseiller industrie et innovation à la Présidence. La mécanique quantique sera la prochaine source de révolution dans plusieurs domaines scientifiques et technologues.
Mais on se demande si ce plan, qualifié par certains comme assez tardif, suffira pour que la France puisse rattraper son retard dans ce domaine. Certes, le pays a plusieurs scientifiques et chercheurs talentueux. Des industriels tels qu’ATOS ont déjà mis sur pied un simulateur quantique appelé Thalès, il y a également des start-up a fort potentiel comme Pasqal et Qandella. Mais la compétition a déjà été lancée. Par exemple, les Chinois ont déjà annoncé en décembre 2020 qu’ils ont mis au point un ordinateur quantique d’une performance encore jamais atteinte jusqu’à aujourd’hui. Celui-ci est un milliard de fois plus rapide que les ordinateurs les plus performants.