Les scientifiques qui améliorent les matériaux piézoélectriques ont élaboré un protocole de bonnes pratiques. Il s’agit d’une 1re, en matière de technologie de pointe.
L’équipe de physiciens de l’université de Bath, au Royaume-Uni a réussi à élaborer un protocole pour prouver l’absence de cohérence dans les rapports expérimentaux. Les chercheurs ont découvert que 9/10 des articles scientifiques oublient de publier des données expérimentales importantes, afin d’assurer que les travaux rapportés peuvent être reproduits.
D’après le Dr Morteza Hassanpour Amiri, de l’Institut Max Planck pour la recherche sur les polymères en Allemagne, et 1er auteur de l’étude, ça fait des années que la recherche sur la piézoélectricité a été lancée, car les matériaux piézoélectriques peuvent produire de l’électricité à l’aide d’une pression ou des vibrations mécaniques. Avec un peu de circuit, on peut conserver cette électricité, avant de l’utiliser.
Le professeur Asadi a expliqué que la réussite d’une recherche ne s’appuie pas sur la reproductibilité des résultats de la recherche expérimentale, mais elle évite que les résultats non crédibles deviennent des faits réels. Les chercheurs de Bath ont examiné, environ 80 articles de recherche qui sont sortis, pendant les 2 dernières décennies, concernant les outils de collecte d’énergie piézoélectrique. Sur 90% de ces articles, les chercheurs ont détecté un manque sur les paramètres expérimentaux indispensables pour analyser les matériaux et les dispositifs.
De ce fait, la reproductibilité des expériences devient impossible. Or, d’après le professeur Asadi, la reproductibilité reste importante pour garantir plus de précision sur la recherche, elle permet à d’autres chercheurs de faire évoluer les résultats, pour que ces derniers soient fiables aux yeux de public.